dimanche 28 octobre 2012

Mes ex-votos Le chien et les vierges



Les vierges ont du chien

Véritable syncrétisme post-babylonien, cette pièce retrouvée près du site préhisto-nucléaire de Stonehenge en 2048, témoigne du culte encore vivace du lumineux Crom Cruach, le Dieu Cornu habituellement adoré avec ses douze pierres de lune noires.
Réconciliant les contraires comme revers et avers d'une même énergie primitive et fertile, masculinité et féminité se retrouvent dans un typique dialogue primitif pré-natal, repris en échos par la présence de deux statuettes d'une matière non répertoriée, Janus aux visages tournés à la fois vers le passé et vers l'avenir.
Un probable moulage lévitant de la tête d'un canis lupus dingo (espèce disparue à l'époque de la datation de cette pièce), veille en cerbère antique des vanités baroques de l'ère dite ante-diluvo-hollandaise, impassible gardien dont la charnière de porte n'est pas sans rappeler la fonction première de protection du seuil.
On notera la présence d'un awale non achevé en bois flottant servant de support à l'ensemble, témoignant du goût prononcé des populations autochtones pour l'alea et la ludicité en général, s'en remettant aux notions mêlées de destin et de fortune avant de prendre le large à la conquête de nouveaux rivages inexplorés.
Il apparaît après expertise que l'utilité de l'objet ne se serait pas cantonnée aux expériences de dévotions agricoles et maritimes, car appartenant à l'ensemble plus vaste d'un système de condensation électrique basique aux fins encore non déterminées. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire