Frida Kahlo jusqu'au 13 janvier 2014 Musée de l'Orangerie

Impossibilité de faire des photos des tableaux de Frida

les gardiens étant très vigilants

Alors de mémoire j'ai réinventé l'expo...

Self portrait 1938

Un autre de 1939

Puis un autre self portrait au singe 1940

influence certaine de la renaissance

Frida laisse ici son empreinte dans la peinture contemporaine

L'engagement politique de Frida contrairement à celui de son compagnon de l'époque (Trotski en 1938) a laissé peu de trace dans son œuvre

L'influence de Trotski ne se fit sentir que dans cet autoportrait

où elle s'est représentée en poupée russe

L'une de ses dernières créations que je trouve pour ma part

trop décorative

J'ai poursuivi ma visite par la collection Paul Guillaume

où la photo n'était pas interdite mais la foule

était trop dense pour faire un travail sérieux....

Ici un morceau d'un très beau petit Soutine

Comme nous le voyions ici

la Fridamania a influencé la mode même dans notre bonne ville de province.

Agathe Verschaffel

Le 85 rue de Vic  à Calais transformé en loft Newyorkais pour l'expo d'Agathe.

Lieu magique spacieux et intemporel, cimaises inexistantes où tout reste à faire, lieu qui ne peut que stimuler l'artiste, lieu rêvé pour scénographe contemporain, Danielle et Olivier Noyon nous offre en centre ville un espace d'exposition digne des plus grandes métropôles.

Au milieu d'un public nombreux de connaissances et d'amateurs, Agathe nous présente sa dernière production je devrais dire sa dernière série.

"A ma 100ème toile j'expose nous a-t-elle confirmé dans son discourt de bienvenue.

Entre vin chaud et soupe du terroir nous avons admiré cet ensemble de travaux récents.

Pour ma part une installation réalisée dans l'étroite entrée du loft a retenu mon attention.

Accumulation de "caps" présentée sur fond de tags superbement créés par Jank, Stéphane Magnier dans le civil.

Si pour les petits formats présentés (30 x 30cm) la spontanéité du geste la rapidité d'exécution démontre la maîtrise d'une coloriste née , il n'en est pas de même (ceci n'engageant que moi) pour l'exécution laborieuse des grands formats .

On tombe dans un effet décoratif facile rappelant les toiles faîtes à la chaîne des magasins d'ameublement.

Dans le traitement de ces paysages "maritimes" Agathe démontrait

une science de la perspective , de la profondeur et de l'espace que je n'ai , hélas, pas retrouvé dans ces panneaux "Roche Bobois".

 Agathe Verschaffel

pendant son discourt de présentation

Mon cadeau de Noël

 J'ai décidé d'abandonner la peinture à l'encaustique en 2014.

Je viens de recevoir, pour Noël un magnifique four à céramique.

Voici mes premiers essais.

Soyez indulgents , mes couleurs ne sont pas aussi "pétantes" que je le voudrais... ce sont mes premières œuvres.

Avec un peu de chance je demanderai le Grand Hall de la Mairie pour dès le printemps exposer mes créations .

Petit Texte Petit Spleen

La  Ford T s'immobilise dans un bruit de bielles, Gair Building 70.

La rue nouvellement pavée est encore grasse d'une pluie chaude qui vient de cesser.
L'homme qui en descend, chapeau sur la tête, se laisse guider par la pente douce vers le dock aux tabacs de l'East River.

Passe sous le Manhattan Bridge, son histoire s'arrêtera là ; cercles concentriques dans une eau noire .

Monsieur William n'a jamais été égorgé.

Les filles trop jeunes sont la cause de gestes extrêmes.

Remontant la rue vers le Brooklyn Bridge, une nuée de journaliers, Ritals et Pollacs confondus, se précipite prendre le poste de 5h00 dans la fabrique d'élastiques du 81. La plupart d'entre eux n'a jamais entendu parler de la Normandie, encore moins du Plan Marshall...

Malgré la triple isolation phonique, le bruit de sucion des millions de pneus sur le goudron du BKL Bg, envahit le loft zen où le soleil du matin, chassant la pluie de la nuit, déclenche une clim que l'on voudrait silencieuse.

A travers les fenetres a guillotine du 3eme, l'image d'une femme, nue, traverse furtivement l'espace d'une revue ''spécialisée décoration''.

Il fera moite aujourd'hui.

La ville a mis son tuner en position max.

Il est 7h00.

La Washington street qui borde notre factory perd peu a peu son asphalte, découvrant un pavage de granit ; traces de la vieille Europe et matière sympa pour simili photographe en mal de composition à primer.

YD mai 2006