Peintre et plasticienne belge, Isabelle de Borchgrave crée d’extraordinaires
costumes en papier, exposés dans le monde entier. Un univers poétique,
étonnant de vraisemblance. à Bruxelles, elle nous a ouvert les portes de son
nouvel atelier réalisé avec l’architecte d’intérieur Claire Bataille.
Simple feuille blanche, étale, unie, d'un mètre sur un mètre cinquante. Elle reçoit la lumière qui la traverse un peu et la fait rebondir.
Toujours légère, elle est souple et sensible à l'air qui la frôle et l'emporte, à l'eau qui la pénètre comme pluies les terres et la colore, rafraîchie au soleil qui la hâle et aux vents qui la balaient en tous sens.
Simple feuille blanche, étale, unie, d'un mètre sur un mètre cinquante. Elle reçoit la lumière qui la traverse un peu et la fait rebondir.
Toujours légère, elle est souple et sensible à l'air qui la frôle et l'emporte, à l'eau qui la pénètre comme pluies les terres et la colore, rafraîchie au soleil qui la hâle et aux vents qui la balaient en tous sens.
"Quel poète oserait dans sa peinture du plaisir causé par l'apparition d'une beauté, séparer la femme de son costume? Quel est l'homme qui, dans la rue, au théâtre, au bois, n'a pas joui, de la manière la plus désintéressée, d'une toilette savamment composée, et n'en a pas emporté une image inséparable de la beauté de celle à qui elle appartenait, faisant ainsi des deux, de la femme et de la robe, une totalité indivisible?"
Charles Beaudelaire
Cendrillon distraite...
Dans l’espace galerie, un manteau de boyard et des caftans en papier découpé et peint.
"Avec chaque robe, je capture un moment d’histoire et en fait une machine à rêver"
Superbe! Et quel magnifique poème de Charles Beaudelaire en cette journée internationale de la femme. Merci Monsieur..
RépondreSupprimerLB