Pascaline Pouilly grave entre deux, états des lieux avec la lumière vive de
l'obscurité du dedans dehors. Être dedans et vouloir sortir le dessin de la
gravure, du noir de l'encre, essuyer pour l'image.
Elle ne voit rien, elle cherche la lumière pour sortir de soi afin de décrocher un ailleurs
du lieux.
Changer d'obscurité , tag, recouvrement, images oubliées, jetées parfois à
terre, juste ramassée pour montrer.
Pascaline révèle le blanc de la lumière pour respirer en dehors du noir de la
plaque, pour chercher une porte de sortie comme pour entrer dans le cotė sombre
du sujet.
Elle travaille de nuit, dans le clair de lune, le ciel clair mais sombre, les étoiles se reflétant sur le sol. L'une lourde, rousse, rouge du levée du matin.
Cadres composés par les toits, attirė par les moments intimes des lumières vives
renforcées par la pluie, brillante, givrée, étoiles se reflétant sur les
carrosseries des voitures.
Les lieux de l'école d'art, future et ancienne sont le reflet de ce qu'elle aime. Elle cherche le bien-être pour ne penser à rien d'autre que de renaître
même dans les détritus , même dans le sombre.
Elle entre dans l'obscur pour sortir dans la lumière, contraste du visible et de
l'imaginaire.
Xavier Hennicaux
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