jeudi 30 janvier 2014

Christophe Lalanne et ses demeures molles












Workshop de Christophe 
ou une semaine de construction inventive
en parallèle à son exposition

"Ces petits hommes construisent des cabanes collectives qui peuvent atteindre une taille énorme et servir à des générations successives. Ces demeures comptent dans les plus grandes structures construites par des hommes, et sont utilisés toute l'année. Ils sont très bien structurés, et fournissent une température plus supportable que celle de l'extérieur. Cet énorme ensemble est couvert d’un toit fait de longs rameaux et tiges, placés obliquement et pointant vers le bas, jusqu’aux entrées verticales menant à chaque chambre. Les herbes sont poussées à l’intérieur de la structure jusqu’à ce qu’elles soient fermement arrimées. Ces pailles très effilées et acérées ont pour but de protéger les entrées des chambres des prédateurs.   La nuit, les chambres centrales, où les hommes dorment, maintiennent la chaleur. L’intérieur de ces chambres est entièrement tapissé de matériaux fins et doux, comme de la fourrure, du coton ou du duvet on trouve même par endroit des restes de dentelle. Les chambres en périphérie de la cabane sont utilisées de jour et permettent aux habitants de rester à l'ombre. Cette immense « botte de matériaux composites » pouvant atteindre 10 m de haut pour 70 m de long, peut parfois peser plusieurs tonnes et casser son support (arbre, poteau, friche industrielle etc.). Ces cabanes sociales peuvent accueillir jusqu'à 500 personnes, et sont aussi habitées par plusieurs ethnies . Les plus grands des hommes peuvent même construire leur propre cabane sur la cabane de ces petits hommes."

















L'ethnographe de service


mardi 28 janvier 2014

Petites Demeures d'Absalon


Cellules 2  bois, carton et peinture blanche Tate Modern 12/08/2006

 Photo Yann Defachelles


Cellule n° 3, Absalon, 1992, Musée d’art moderne de Saint-Etienne-Métropole



Absalon Eshel Meir, dit (1964, Tel Aviv - 1993, Paris)
Artiste israëlien. Trop tôt interrompue par une mort précoce, l’œuvre d’Absalon s’avère identifiable par ses récurrences : la tri-dimensionnalité, de rares formes élues (maquette d’architecture, cellule d’habitat), un blanc mat omniprésent, une obsession du contenant, du rangement et de l’organisation. Cette simplicité lexicale, en dépit de son apparence minimaliste, ne vise pas la pureté formaliste. Toujours évocatrice de lieux de vie ou d’objets liés au quotidien, chaque oeuvre est une méditation inspirée sur la présence du corps au monde. Lors de l’exposition Compartiments (Nice, 1989), les objets mis en dépôt dans le sous-sol de la Villa Arson sont simplement reclassés en fonction de leur forme puis, recouverts de plâtre blanc, laissés tels dans un lieu qui acquiert pour le spectateur une aura inattendue. La recherche d’Absalon porte, plus que sur toute autre, sur la question de l’habitat, signe de l’organisation sociale en même temps que cadre privilégié de l’intimité. Rappelant les architectones de Malevitch, cet urbanisme symbolique, débarrassé de la convention d’usage, s’élève au rang d’une métaphysique de l’espace - beaucoup plus en somme qu’une simple rêverie sur l’architecture.
Dictionnaire de l’art moderne et contemporain, Éd. Hazan, 1992


 Photo Yann Defachelles



Cellules 1, 2, 3, 4, 5, 6 - 1991
Ensemble de six maquettes, bois, carton et peinture blanche.Fonds National d’Art Contemporain.
Vue de l’exposition « Émoi & moi », MAC/VAL, 2013. 



Photo Yann Defachelles

Cellules 1, 2, 3, 4, 5, 6 - 1991
Ensemble de six maquettes, bois, carton et peinture blanche.Fonds National d’Art Contemporain.
Vue de l’exposition « Émoi & moi », MAC/VAL, 2013. 




Photo Yann Defachelles


Cellules 1, 2, 3, 4, 5, 6 - 1991
Ensemble de six maquettes, bois, carton et peinture blanche.Fonds National d’Art Contemporain.
Vue de l’exposition « Émoi & moi », MAC/VAL, 2013. 





Photo Yann Defachelles


Cellules 1, 2, 3, 4, 5, 6 - 1991
Ensemble de six maquettes, bois, carton et peinture blanche.Fonds National d’Art Contemporain.
Vue de l’exposition « Émoi & moi », MAC/VAL, 2013. 



Photo S. Pohflepp
Absalon, 1992, Musée d’art moderne de Saint-Etienne-Métropole



Photo S. Pohflepp
Absalon, 1992, Musée d’art moderne de Saint-Etienne-Métropole



vendredi 24 janvier 2014

Télescopage des idées



Jean-Ignace-Isidore GERARD
dit GRANDVILLE
1803 - 1847



César Baldaccini
dit CESAR
1921 - 1998


vendredi 17 janvier 2014

Question sur La Fontaine



La question est :
Peut-on réaliser une œuvre plastique (ici la photo)
en partant de la création d'un artiste se refusant d'être plasticien 
mais travaillant la plastique des récipients en plastique ?














Thierry Rat " Décalage vers le rouge "


Exposition visible à l'Ecole d'Art du Calaisis
du 31 janvier au 21 mars 2014


Vernissage le vendredi 31 janvier
à 18h30




Décalage vers le rouge.
Le décalage vers le rouge est un phénomène astronomique dans lequel on observe qu'un corps céleste en s'éloignant d'un champ gravitationnel par exemple celui de la terre, la longueur d'onde de son spectre lumineux se traduit par un décalage vers le rouge. Ce qui permet de calculer la distance qui nous sépare de cet objet dans l'espace.




Le travail que je mène commence dans les années 1990, suite à un emploi de
saisonnier dans une usine de laminage d'inox (usinor-sacilor à Gueuegnon (71) à l'époque). Je travaillais alors sur une ligne de refendage et de conditionnement où une cisaille débitait des tôles d'inox que j'empilais à la main. Souvent la moiteur des mains protégées par des gants empêchait de sentir la blessure occasionnée par l'irrégularité des rives des tôles qui au bout d'un certain temps entamaient les gants provoquant des plaies et des saignements sur l'inox brillant.



C'est à partir de cette observation fascinante du sang rouge déposé sur la surface réfléchissante de la tôle que peu à peu la couleur rouge est venue s'imposer dans mon travail plastique.




Dans les légendes Arthuriennes, Perceval le Gallois parti chasser s'arrête près de quelques gouttes de sang déposées sur la neige par une oie blessée et reste absorbé par les tâches toute la journée durant, car il y voit le visage de sa bien-aimée, sauf que sur la tôle d'inox, maculée c'est plutôt la trace de la souffrance et de l'exploitation ouvrière.



Mon travail s'oriente alors vers un questionnement politique et je réalise suite à une résidence d'un mois à la Chapelle des Lazaristes à Tours en 1998 une installation intitulée « Et in démocratie Ego », « mais nous aussi nous sommes en démocratie »titre inspiré par le tableau de Poussin,« Les bergers d'Arcadie », où penchés sur le tombeau les bergers scrutent l'épitaphe gravée en bas « Et in arcadia ego ».



Ce travail de teintures rouges (pigments industriels - rouge vermillon et rouge de porto colle d'os ou colle vinylique) d'éclaboussures où j'éclate, je lacère je rafistole je panse, je NOUE. Le noeud à ce moment-là, va prendre une place importante décliné en NE et puis NE PAS dans des installations ou, terminologie que je préfère des « agencements » exposition « Ne pas » Galerie des 4 coins calais 2006.




Puis j'oriente mon travail de plus en plus vers la peinture au sens traditionnel (toile châssis peinture à l'huile en tube) d'abord sur des formats 100cm/100cm où je recherche une touche, une manière d'étaler la peinture à l'huile et de décliner en les juxtaposant les rouges et les oranges dans un mélange direct sur la toile. Suit une série de plus grands formats 200cm/100cm et 200cm/200cm où je reviens aussi à la couture puisque la toile utilisée pour une raison de dimension doit être cousue afin de couvrir la surface, le bourrelet de couture restant apparent je m'en serre comme ligne de force traversant l'espace de la toile de part en part soit horizontalement soit verticalement. Je trouve aussi la touche qui sera toujours la même dans tous les tableaux qui suivront, touche simple de deux traits de pinceaux croisés (X) étalés de gauche vers la droite comme une ligne d'écriture, les rouges sortis du tube s’entremêlent directement sur la toile pour créer des vibrations colorées sous forme de légers dégradés.










Expositions Personnelles:
avril 1996 : Grange de Nazelle Négron (37)octobre
juin 1997 : Café Le Café Tours (37)
Juin 1998 : Chapelle des Lazaristes Tours (37)
avril 2002 : Bar le détour LILLE (59)
mai 2006 : Galerie des 4 coins CALAIS (62)
juin 2011 : Villa Mais d'ici Aubervilliers (93)
Expositions Collectives:
juillet 1996 : IN-EX Pléiade de La Riche (37)
juin 1996 : Atelier 18 Henrichemont (18)
novembre 1996 : Galerie de L'Orangerie Musée de la Poste Amboise (37)
juillet 1997 : Biennale Jeunes Empreintes Tulle (19)
juillet 1997 : Festival de sculpture Abzac (33)
octobre 1997 : Totem France Telecom Tours (37)
juillet 2003 : Symposium international "association CRANE" Semur-en-Auxois (21)
juillet/août 2006 : L'été des Arts en Morvan château de Chevigny (21
juin 2009 : Cabinet de curiosités galeries des 4 coins Calais
oct 2009 : décaps hot Show#1 d'indécents dess(e)ins galeries des 4 coins Calais
Commande publique:
décembre 2000 ville de Saint Cyr-sur-Loire réalisation d'un dispositif pour l'an 2000
dans le jardin public de la Péraudière.
Depuis octobre 2000, enseigne la sculpture et le volume à l’École d’Art de Calais
Etudes et diplômes
1994-1995 : Diplôme National supérieur d'Expression Plastique (D.N.S.E.P) École
des Beaux Arts de Tours
1993-1994 :Certificat d'Enseignement Supérieur D'Arts Plastiques (C.E.S.A.P) École
des Beaux Arts de Tours
1992-1993 : Diplôme National d'Arts Plastiques(D.N.A.P) avec Félicitations du Jury
École des Beaux Arts de Tours
1992-1993 : Certificat d'Enseignement aux Arts Plastique (C.E.A.P) École des Beaux
Arts de Tours
1991-1992 :Première année École des Beaux Arts de Tours
1989 1990 : Première année École des Beaux Arts de Dijon
19
parutions de textes:
-« NE » revue Digraphe, 2000
-« N<ê » cd audio édité par Maufras&Maufras éditeurs à l'occasion du marché de la
poésie Paris juin 2001
-« EN » revue passage d’encres 2003
-« Effondrement » www.inventaire-invention.com , pôle multimédia de création
littéraire) 2003
-« Ekatomb » www.inventaire-invention.com
-« Dacr(i)er » www.sitaudis.com site de créations littéraires 2004
-« défaire » revue La Femelle du Requin 2004
-« Révolution dans la bouche» (revue Stalker 2004)
« NeNe+cd audio» revue Stalker 2005
-« Déclin» revue Doc(k)s 2005
-« Ecrit entre rien» revue Doc(k)s 2006
-« Sloap» revue Fusée septembre 2006
- « Dacrier » coll pamphlet éditions l’âne qui butine 2006
- «EN » collection trait court éditions Passage d'Encres 2008
- « SLOAP » coll xylophage éditions l’âne qui butine 2010
- « La vie dans le slip » anthologie poétique illustrées éditions Macana 2013